Le 25 mars 2015, l'aéroport d'Aden est conquis par la 39e brigade blindée, alliée aux rebelles Houthis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. and two women were injured as a result of the Houthi bombing of Al-Khair camp. Par ailleurs, l’organisation Human Rights Watch publie des photos de bombes à sous-munitions utilisées selon elle par l’Arabie saoudite et fournies par les États-Unis. Le même jour, seize ouvriers sont tués par des bombardements de la coalition sur une usine de produits alimentaires[250]. Le 30 avril, les miliciens chiites et les loyalistes multiplient les tirs de mortier et de chars dans le quartier de Khor Maksar, proche de l'aéroport, tandis que les avions de la coalition pilonnent les positions des assaillants. Le manque de résultats de l'intervention de l'Arabie saoudite et les événements d'août-septembre 2018 (notamment les condamnations des victimes civiles causées par les bombardements des forces loyalistes) ont été analysées comme des signes de fissures dans la coalition. Leur confession, le zaïdisme, ne s'apparente que de très loin au chiisme qui se pratique à Téhéran. Pour l'année 2019, 78 enfants de moins de 16 ans sont morts en raison de cette maladie et plus de 52.000 cas suspects ont été enregistrés dans le pays[468]. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme recense pour sa part au moins 6 660 morts et 10 563 blessés du côté des civils, de 2015 à septembre 2018[36]. Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. L'ambassadeur saoudien à Washington précise que « l'opération vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical Houthi (soutenu par l'Iran) de prendre le contrôle du pays »[125]. Ceci, alors que l'Arabie saoudite et ses alliés soutiennent toujours le président Abdrabbo Mansour Hadi[438]. Le 15 octobre, Maïn Abdelmalek Saïd est nommé Premier ministre, en remplacement d'Ahmed ben Dagher[386]. Le 30 juin 2016, les discussions sont ajournées jusqu'au 15 juillet, tandis que les combats reprennent[231]. Le 26 janvier 2018, les loyalistes repartent à l'offensive dans la ville de Taëz, qu'ils contrôlent majoritairement[365]. Le 18 octobre, des affrontements entre tribus sunnites et rebelles chiites près d'Ibb font de nombreuses victimes. Vidéo - Le Yémen vit une guerre civile dévastatrice depuis 2014. Avancée des Houthis au sud et début de l'intervention de la coalition sunnite (mars-juillet 2015), Dissensions au sein des deux camps (2017-2018), Rupture de l'alliance entre les pro-Saleh et les houtistes et mort de l'ex-président Saleh, Conflit entre loyalistes et séparatistes à Aden (2019-2020), Prise d'Al Hazm par les houthis (mars 2020), « composantes révolutionnaires et politiques », « le drapeau de la République du Yémen flottera sur les montagnes de Maran à Saada, et non pas le drapeau iranien », « L'école du [chiisme] duodécimain suivie en Iran ne sera pas acceptée par les Yéménites, qu'ils soient Zaïdites ou Chafiites », « l'opération vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical Houthi (soutenu par l'Iran) de prendre le contrôle du pays », « usurpé le titre de président à l'issue de son mandat, participé à l'agression du Yémen et avoir porté atteinte à l'intégrité territoriale de la République yéménite », « le commerce, les navires, et les opérations militaires dans la région », « Le ministère de l'Intérieur (contrôlé par les Houthis) annonce la fin de la milice de la trahison et la mort de son chef (Ali Abdallah Saleh) et d'un certain nombre de ses éléments criminels », « Historiquement, les dirigeants houthistes ont peu de relations avec Téhéran (...). La rébellion houthiste serait avant tout, à l'origine, un mouvement tribal et régional opposée au pouvoir central[54]. En décembre 2017, Ali Abdallah Saleh est assassiné par ses anciens alliés Houthis, après avoir rompu avec eux pour rejoindre le camp loyaliste. Entre le 31 août et le 2 septembre 2016, les raids aériens de la coalition sur la province de Saada font au moins 25 morts, la majorité étant des femmes et des enfants, du côté des rebelles[264]. Le même jour, cinq loyalistes et huit rebelles sont tués, dans des combats dans la région de Marib[218]. Selon les chiffres avancés par l'ONU en mars 2018, 22,2 millions de yéménites ont besoin d'aide humanitaire[467]. Pour leur part, les Houthis annoncent le début du cessez-le-feu pour le 14 décembre[148]. Le 18 avril 2017, douze soldats saoudiens dont quatre officiers sont tués par la chute de leur hélicoptère dans la province de Marib, à l'est de Sanaa lors d'une opération[325]. Le 28 juillet, les Houthis et la faction pro-Saleh du Congrès général du peuple proclament un « Conseil suprême » de dix membres[238], sous la forme d'une présidence collégiale, composée d'un président et d'un vice-président, pour diriger le pays[239],[240]. Entre le 16 et 22 septembre 2014, au moins 200 personnes meurent à Sanaa dans le cadre du conflit[56]. Cette victoire leur ouvre la route de la province de Marib, l'une des plus riches du pays[416]. Le conflit au Yémen oppose depuis plusieurs mois les rebelles houthistes aux partisans du président en fuite, Abd Rabo Mansour Hadi. Les Houthis déclarent qu'il s'agit d'une « révolution »[89]. De plus, une contre-offensive des rebelles pour reprendre Yakhtul, une localité située 14 km de Mokha, fait 15 morts dont 7 soldats yéménites[316]. Le 1er août, la délégation loyaliste quitte les négociations et le Koweït également[246]. Les 23 et 24 janvier 2015, les Houthis dispersent des milliers de manifestants[75]. Le 20 mars 2015, un double attentat suicide visant des mosquées chiites à Sanaa, en représailles à l'avancée des Houthis, fait 142 morts[115]. Jump to map. Celui-ci refuse de revenir sur sa démission et part pour le Hadramaout[99]. Cette décision concerne tous les membres du gouvernement démissionnaires qui étaient encore détenus et Bahah parle d'« une initiative de bonne volonté »[100]. Le 5 mars 2021, le Conseil d'État a suspendu quatre licences d'exportation d'armes et d'équipements liés à la défense délivrés par la région wallonne à l'Arabie saoudite parce que les armes couvertes par les différentes licences d'exportation sont utilisées dans le contexte du conflit au Yémen ou qu'ils contribuent à la répression interne. Pour sa part, la coalition annonce l'ouverture d'une enquête et appelle l'ONG à reconsidérer sa décision[256]. La guerre actuelle au Yémen était au départ un conflit tribal et confessionnel interne à ce jeune pays, créé en 1990. Le 27 juin, les rebelles Houthis bombardent à l'aide d'artillerie le port d'Aden afin de repousser un navire humanitaire qatari, contraint de faire demi-tour[136]. Une délégation Houthie doit également se rendre en Iran pour signer des accords économiques et politiques[95]. Le coup d'État est dénoncé par le Conseil de coopération du Golfe[82] et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon demande le retour du président Hadi. Le médiateur de l'ONU appelle au respect de la trêve[210]. L'ONU souligne début 2021 que le Yémen a « perdu plus de deux décennies de développement » et pourrait devenir un « État non viable » et « très difficile à reconstruire »[470]. Selon Human Rights Watch, depuis le début du conflit en mars 2015, en violation du droit international humanitaire, la coalition a imposé un blocus naval et aérien au Yémen, lequel a sévèrement restreint la livraison de vivres, de carburant et de médicaments aux civils[462]. Le 22 novembre 2017, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite annonce la réouverture du port de Hodeida et de l'aéroport de Sanaa pour l'aide humanitaire. 26 blessés ont été déplorés[430]. En 2016, l'ONU a déclaré que le Yémen est le pays du monde ayant le plus grand nombre de personnes ayant besoin d'aide humanitaire avec 21,2 millions. Depuis la guerre au Yémen, "nous, les enfants, on a changé" diffusé le 08/02 VIDEO. Il s'agit du premier retrait consenti par les houthistes. By continuing to browse our site you agree to our use of, Attack on 2 Aramco piping stations in Saudi Arabia, A Houthi rocket fell on the arrivals hall of Saudi Arabia’s Abha International Airport, Ansar Allah(Houthis), Hezbollah, Iran, Syria, Lebanon, Russia, Pro-Hadi forces, Arab coalition: Saudi Arabia, UAE, Egypt, Sudan, Bahrain, Conservative, traditional or far-right personalities and organizations(illiberal compared to usual blue color), Ansar al-Sharia, Al-Qaeda in the Arabian Peninsula, Saudi coalition, ex-President Abdrabbuh Mansur Hadi, A soldier with a sniper rifle near an anti-coup protest in Sanchaung this afternoon in Yangon – social media photo, Looks like Taliban documented the SVBIED attack in Gardez, Paktia, Last night, fire spread to superstructure aboard amphibious assault ship USS Bonhomme Richard in San Diego, massive warship is larger than some WWII-era aircraft carriers. La carte MICHELIN Yémen: plans de ville, carte routière et carte touristique Yémen, avec les hôtels, les sites touristiques et les restaurants MICHELIN Yémen Le 14 avril, treize combattants loyalistes sont tués par les rebelles[215]. En juin 2014, des heurts éclatent entre les forces gouvernementales et des sympathisants de l'ancien président Ali Abdallah Saleh près de la mosquée al-Saleh[53]. Des rebelles houthis remettent une vidéo à des journalistes de l'Agence France-Presse où l'on voit un cadavre qui semble être le sien[361]. Le bilan de ces séries de raids aériens est de 22 morts du côté d'Al-Qaïda et de 2 civils tués[311]. Milices Al-Islah (2014-2015)[1],[2] Bloc du salut national, Opération Tempête décisive puis opération Restaurer l'espoir, Soutiens : États-Unis Royaume-Uni France Espagne[6] Turquie Sénégal Mauritanie Somalie Djibouti, Conseil de transition du Sud (depuis 2017), Brigade des géants Bien que les conséquences humanitaires de cette guerre soient désastreuses (engendrant une famine en passe de devenir la plus grave que l'humanité ait connue depuis un siècle selon les Nations unies[48]), la couverture médiatique internationale a été très faible jusqu'en 2018, puis le conflit a gagné en visibilité[49],[50]. Il devient le président de la République du Yémen (1990-2012) dont la capitale est Sanaa. Le traité inclut un accord de retrait des rebelles des ports d'Hodeïda, de Salif et de Ras Issa[387]. Il faut dénoncer cela et être proactif car, potentiellement, avec ce blocus quasi-total, on peut parler de famine planifiée et si rien n’est fait il s’agira d’un crime de guerre ». En revanche, en dépit d'allégations répetées, aucun formateur militaire iranien ou membres des Pasdaran n'a jamais été identifié au Yémen. Le 1er juin, une bombe explose sur un marché d'Al-Hazm au Nord-Est de Sanaa, faisant au moins six morts et une quinzaine de blessés[331]. En effet, Saleh al-Sammad avait refusé que le ministre des Affaires étrangères Hicham Charaf Abdallah soit, comme voulu par le Congrès général du peuple, aussi ministre du Plan[355]. Cécile Marin, juin 2020 Le Yémen, un pays désuni et fragmenté ... Trump a mis son veto à une résolution du Congrès prônant l’arrêt de tout soutien à l’Arabie saoudite dans sa guerre au Yémen. Le 12 avril 2015, Bahah est confirmé dans ses fonctions de Premier ministre tout en étant nommé vice-président[127]. Le 26 mars 2018, sept missiles balistiques tirés par les Houthis sont interceptés dans la nuit de dimanche à lundi au dessus de l'Arabie saoudite. Selon un rapport d'experts de l'ONU, la Corée du Nord et les rebelles houtis ont négocié en 2016 un « protocole de coopération » par l’entremise d'Hussein Al-Ali, un marchand d'armes syrien. Le 11 avril, 5 soldats soudanais sont morts et 22 autres blessés lors d'opérations militaires destinant à prendre des zones aux Houthis[323]. En septembre 2020, un échange de prisonniers a lieu entre les forces houthis et le gouvernement, comprenant la libération de 400 membres des forces gouvernementales et près de 700 houthis[418]. L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis tentent alors d'apaiser la situation et appellent au dialogue[397]. En février 2016, le gouvernement revendique le contrôle d'entre 70[46] et 85 % du territoire[47]. La démission du président est rejetée par le Parlement[72]. Le 13 août 2016, sous la menace de Houthis armés, 91 à 141[251] des 301 membres de la Chambre des députés, dont Yahya Ali al-Raie, président de la chambre parlementaire, se réunissent à Sanaa et votent à l'unanimité la confiance au Conseil suprême, mais ce score est inférieur au quorum de 151, ce qui provoque sa condamnation par le gouvernement installé à Aden[252]. L'intervention saoudienne a eu pour effet d'accroître l'influence iranienne dans le pays[423]. Le 21 septembre, le gouvernement yéménite et les rebelles Houthis signent un accord visant à mettre fin à la crise politique alors que les rebelles avancent vers la capitale ; le Premier ministre Mohamed Basindawa démissionne, et conformément à l'accord, les rebelles nommeraient un nouveau Premier ministre dans les trois jours[57]. Le Yémen est plongé dans le chaos depuis près de trois ans. Le 1er mars 2015, après la signature d'un accord aéronautique le 28 février[90], un premier avion iranien atterrit à Sanaa, une première depuis 1990[91]. Les États-Unis déclarent également fournir un soutien en logistique et en renseignement aux opérations[126]. Ils profitent de ce cessez-le-feu pour redéployer leurs forces dans la province d’Al-Dhale où ils avancent[390]. Le 29 octobre 2016, des avions de la coalition visent des bâtiments des services de sécurité appartenant aux rebelles Houthis, près d’Hodeidah, au bord de la mer Rouge, tuant au moins 60 détenus de droit commun qui y étaient incarcérés[298]. Cette usine, partie d'un projet gazier financé par la France à hauteur de 216 millions d’euros serait devenue une prison utilisée par les Emirats arabes unis. En signe de protestation contre cette démission, le port et l'aéroport d'Aden, sont fermés[73]. History of Yemen conflict. Le 22 septembre, au moins 340 personnes sont tuées dans des combats dans la capitale[59]. Au 30 mai, l'épidémie de choléra a fait 500 morts ainsi que près de 55 206 cas suspects[457]. Le 13 avril 2016, les combats se poursuivent, après une tentative des Houthis de reprendre les territoires perdus au nord. Le 3 mars 2015, Hadi limoge le chef des forces spéciales et en nomme un autre[109]. Débordé en septembre 2014 par le mouvement venu de l'extrême nord ouest du pays, et par certains éléments de l'armée, le président Abdrabbo Mansour Hadi, est contraint à la démission en janvier 2015, lorsque les houthistes s'emparent du palais présidentiel. Le 11 avril, les loyalistes accusent les rebelles d'avoir violé le cessez-le-feu[211]. En 1990, Sanaa devint la capitale (que l’on peut voir sur la carte du Yémen) de la Nouvelle République du Yémen et Aden son centre économique. Par ailleurs, le Premier ministre et vice-président Khaled Bahah est limogé par le président Abdrabbo Mansour Hadi[204]. Hakim Almasmari in San’a, Yemen, and Asa Fitch in Dubai, Cryptocurrency Live Price Charts, Crypto News and Market Cap. Le 5 mars, dans la province d'Abyane, cinq soldats yéménites sont tués dans une attaque à l'arme automatique, par des combattants d'Al-Qaïda, contre un barrage de l'armée, au nord de la ville côtière de Chaqra. Après des mois de calme, une attaque, attribuée aux rebelles houthis, contre une mosquée d’un camp dans la province de Marib à l’est de Sanaa fait plus de 100 morts et au moins 148 blessés parmi les soldats. Yémen : toute l'actualité en direct, les événements, l'économie, la politique, les analyses, des photos et des vidéos pour rester informé en continu toute la journée Les armes vendues par la France contribuent à affamer des millions de Yéménites. De son côté le président iranien, Hassan Rohani salue la prise de pouvoir des Houthis, en déclarant soutenir « la stabilité et la paix »[93]. Ils lui demandent, dans une lettre ouverte, des explications sur la situation d'une ancienne usine Total située au Yemen. Le 9 mai 2017, l'OMS annonce que la guerre civile aurait permis le développement du choléra qui aurait fait 34 morts et 2 022 cas de diarrhée sévère dans 9 provinces du Yémen entre le 27 avril et le 7 mai[456]. Marib:Dozens of families displaced for the second or third time towards the city, after 3 camps for the displaced were subjected to "communication", "goodness" and "tendency" to artillery shelling by the Iranian-backed Houthi militia . "We will make every effort to press the Houthis to accept the initiative. Le 20 décembre 2015, le cessez-le-feu est prolongé d'une semaine alors que de nouvelles négociations sont prévues le 14 janvier 2016[161]. Le 6 août 2016, les négociations sont officiellement clôturées[247]. S’ensuit une guerre civile entre des unités républicaines et des unités nostalgiques du régime théocratique zaydite, qui durera jusqu’en 1970. En octobre 2014, les Houthis prennent al-Baïda, Hodeïda, Ibb et Dhamar[65]. Les limites précises du pays ne sont pas connues avec certitude, une partie de sa frontière nord fut établie en 1934 par un tra… À l'exception d'un attentat-suicide qui fait sept morts et neuf blessés parmi les soldats, les djihadistes se replient sans opposer de résistance dans le gouvernorat d'Abyane[352]. Au Yémen, dans la région de Saada s’intensifie une lutte insurrectionnelle dont les autorités affirment qu’elle est soutenue par l’Iran, les rebelles dénonçant les ingérences de l’Arabie saoudite. Cette confrontation est un développement de la guerre du Saada qui a débuté le 18 juin 2004 lorsque des rebelles zaïdistes ont lancé une insurrection contre le gouvernement yéménite. Le 11 décembre 2020, cinquante et un parlementaires français interpellent le ministre des Affaires étrangères. Le 9 août 2016, les raids aériens sur le gouvernorat de Sanaa reprennent, provoquant la fermeture de l'aéroport de Sanaa[249]. De nombreuses organisations humanitaires, ainsi que l’ONU, s’en sont émues[460],[461]. Le 15 avril 2019, Disclose révèle que selon une note de la DRM, des armes françaises sont utilisées au Yémen[445]. Le pays possède une longue frontière terrestre avec l’Arabie saoudite au nord, avec Oman au nord-est, et une frontière maritime avec Djibouti et l’Érythrée à l’ouest, et la Somalie, le Somaliland et le Pount au sud. Le Yémen du Nord devient la République arabe du Yémen (carte). Le 18 décembre 2015, les loyalistes reprennent les villes d'Al Hazm, d'Harad[155],[156],[157],[158],[159] et de Djebel al-Salb, située à Nihm, dans le gouvernorat de Sanaa, à quarante kilomètres de la capitale Sanaa alors que le cessez-le-feu est encore en vigueur[160]. Des négociations permettent un retour au calme après des heurts en août[358]. Le 20 juillet, les combats reprennent[236]. En août 2020, commentant les conséquences humanitaires de la guerre civile au Yémen, L'inspecteur général du département d'État Stephen J. Akard a publié un rapport critiquant l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour avoir utilisé des armes de fabrication américaine au Yémen. Le 29 mars 2016, les loyalistes, qui contrôlent déjà le port de Midi, lancent une offensive en direction du sud et de l'est, vers la ville du même nom, puis tombent dans une embuscade tendue par les Houthis[201]. Les premières victimes de la guerre au Yémen sont les enfants. Le 5 mars 2015, les Houthis prennent le siège du Dialogue national[96]. Une coalition menée par l’Arabie saoudite est intervenue à partir de mars 2015 aux côtés du gouvernement. Pendant les combats, des troupes gouvernementales yéménites sont bombardées par l'aviation des Émirats arabes unis qui les accusent d'être infiltrées par al-Islah[406]. Le 3 octobre 2018, le Conseil de transition du sud lance un appel au « soulèvement pacifique »[351]. Depuis 2014, le Yémen est déchiré par une guerre civile entre les rebelles chiites Houthis et le gouvernement d’Abdrabbo Mansour Hadi. Le Premier ministre, Ahmed ben Dagher, estime, le 7 octobre, que la priorité de la Résistance populaire devrait être de reprendre le contrôle de Taëz et d'Al Houdayda, avant d'avancer à Sanaa[277]. Cartes et graphiques (15) Oman et Yémen, d’hier à aujourdhui. Le 9 octobre, sous la pression des rebelles, il présente sa démission[62]. Plus de vingt frappes tuent au moins douze membres d'Al-Qaïda[307]. Les milices houthistes avaient pris le contrôle de la capitale dès le mois de septembre. Ahmed ben Dagher lui succède au poste de Premier ministre tandis qu'Ali Mohsen al-Ahmar devient vice-président. Zinjibar, chef-lieu d'Abyane, est prise par les séparatistes le 20 août[400], mais Ataq, chef-lieu du gouvernorat de Chaboua, passe sous le contrôle des loyalistes le 24 août[401],[402]. Selon l'UNICEF, l'épidémie a fait 209 morts et plus de 17 000 cas suspects depuis fin avril[458]. S’ensuit une guerre civile entre des unités républicaines et des unités nostalgiques du régime théocratique zaydite, qui durera jusqu’en 1970. Le même jour, des violations du cessez-le-feu sont signalées par les deux belligérants[150],[151]. Son neveu Tarek, ayant survécu aux combats, dirige désormais les pro-Saleh aux côtés de la coalition. En décembre 2018, un accord de cessez-le-feu est signé à Stockholm entre les belligérants avec l'aide de l'ONU. La guerre en sous-traitance : comment l’armée émiratie est renforcée par les mercenaires, DIPLOMATIE Yémen : la sale guerre de Mohamed Ibn Salman, Trump chooses more of the same in Yemen’s war, Les Etats-Unis appellent à la fin de la guerre au Yémen, 20 minutes, Guerre au Yémen: «L'Arabie saoudite profite du blanc-seing des Etats-Unis», Libération, Les organisations humanitaires interpellent Macron sur le sort du Yémen, Human Rights Watch, Yémen : Les civils sous la menace du blocus imposé par la coalition, france24, Blocus saoudien : le Yémen menacé d'une famine sans précédent, http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/09/01003-20171109ARTFIG00177-l-onu-reclame-a-l-arabie-saoudite-la-levee-du-blocus-au-yemen-menace-de-famine.php, France 24, Blocus au Yémen : « Si rien n’est fait, il s’agira d’un crime de guerre ». Le 2 janvier 2016, le cessez-le-feu prend fin[168]. Le 23 mars 2016, un cessez-le-feu est annoncé pour le 10 avril, avant le début des négociations, prévues le 18 avril au Koweït[197]. . En représailles, les rebelles effectuent des tirs de missiles vers l'Arabie saoudite[289]. Le lendemain, ils entrent dans la ville[119],[120],[121]. La coalition est fortement suspectée d'en être à l'origine[176]. Enfin, ils prévoient d'élargir le Conseil consultatif et de le rebaptiser Conseil populaire de transition[81]. Si l'Iran a fermement condamné l'intervention saoudienne et proposé des négociations de paix, son soutien concret aux houthistes est, selon Le Monde, difficile à évaluer[54]. Les houthistes, révoltés insoumis du Yémen, Al-Qaïda contre les Houthistes: le risque d'une guerre civile au Yémen, Les contre-performances des armées du Golfe au Yémen, Congrès général du peuple (faction pro-Hadi), Congrès général du peuple (faction pro-Saleh), Al-Qaïda en guerre sainte dans le sous-continent indien, Conseil de la Choura des moudjahidines de Derna, Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, Organisation de libération du Turkestan oriental, Conseil consultatif des moudjahidines en Irak, Confrontation israélo-palestinienne de 2011, Confrontation entre Israël et la bande de Gaza en 2012, Regain de violence entre Israël et la Palestine (2015-2017), Troubles en région autonome ouïghoure du Xinjiang, Intervention militaire du Kenya en Somalie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Intervention militaire de la Russie en Syrie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_civile_yéménite&oldid=181070867, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article avec une section vide ou incomplète, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Article utilisant le modèle Dictionnaires inactif, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Forces armées des États-Unis/Articles liés, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Ainsi, selon le site d'information Middle East Eye, si des troupes émiraties ont été déployées au Yémen et ont joué un rôle clé, une grande partie des combats aurait été sous-traitée à des alliés locaux, ce qui a permis de limiter leurs propres pertes[436]. Le 15 août 2016, la coalition autorise l'ONU et ses agences à atterrir à l'aéroport de Sanaa[254]. Le 6 octobre, les Houthis arrêtent des étudiants qui ont organisé une manifestation à Sanaa[384]. L'ancien président Ali Abdallah Saleh est tué le 4 décembre 2017, lors de la bataille de Sanaa, quatre jours après avoir rompu son alliance avec les Houthis[359], en voulant nouer une alliance avec la coalition dirigée par l'Arabie saoudite[360]. Le 8 mars 2016, une délégation des Houthis se rend en Arabie saoudite pour négocier, alors que les escarmouches ont baissé en intensité à la frontière et les bombardements saoudiens ont cessé depuis une semaine[191],[192]. En janvier 2016, le gouvernement décide d'expulser[173] le représentant des Nations unies pour les droits de l'homme puis y renonce[174], après des pressions internationales[175]. Par ailleurs, 21 rebelles périssent et 23 sont blessés[302]. Donald Trump oppose en avril 2019 son veto afin de bloquer la résolution du Congrès, adoptée au début du mois, exhortant le président américain à mettre fin au soutien militaire à l'Arabie saoudite et à ses alliés[443]. Le gel des ventes d’armes par l’Allemagne a débuté en octobre 2018 à la suite de l’assassinat de Jamal Khashoggi[428] dans le consulat saoudien à Istanbul. Les rebelles ont ainsi organisé un rassemblement armé et frappé les manifestants, majoritairement des femmes, avec des bâtons électriques[385]. Le Sud du Yémen, historiquement plus pauvre et majoritairement sunnite, a quant à lui été sous protectorat Le 22 janvier 2015, Abdrabbo Mansour Hadi présente sa démission[70] après que les Houthis eurent réclamé qu'un de leurs membres soit nommé comme vice-président[71]. Six rebelles Houthis et deux miliciens locaux ont trouvé la mort, selon des habitants[130]. Le 13 octobre 2016, les forces armées des États-Unis effectuent trois frappes de missiles de croisière Tomahawk tirés par le destroyer USS Nitze sur des sites de radars contrôlés par les rebelles Houthis, à la suite de missiles lancés contre l'USS Mason et d’autres bateaux, opérant dans la zone le 9 et le 12 octobre[292],[293]. Le Yémen occupe la partie sud de la péninsule arabique. Début 2021, les agences de l'ONU estiment à 250 000 le nombre de victimes des combats et de la crise humanitaire[51]. All events and areas of control on the map are geolocated approximately, We respect your privacy. Les critiques vis-à-vis de la coalition sous la direction du prince héritier Mohammed bin Salman se sont accrues à mesure que la presse internationale dévoilait l'ampleur des souffrances des populations civiles. [440][source insuffisante]. Dans un pays peuplé à 60% de musulmans sunnites, les zaydites (un courant chiite différent du chiisme iranien) ont commencé à se révolter dès 2004, rappelle France Culture. S'ensuit alors des accrochages au cours desquels 10 soldats gouvernementaux sont tués et 15 autres blessés à Aden[322]. Le 22 septembre 2015, Hadi retourne à Aden[143]. Le maire de Sanaa, Abdel Kader Hilal, y trouve également la mort[290]. En octobre 2016, des manifestations hostiles au gouvernement yéménite ont lieu dans le sud, notamment à Aden, tandis que les séparatistes annoncent la création d'un conseil politique sudiste pour le 14 octobre, date anniversaire du début de l'insurrection contre le l'occupation britannique en 1964[283]. En août 2019, la coalition contre les Houthis se fissure[394]. The arrival of a food supply convoy to the city of Marib, provided by the people of Shabwa governorate, as part of the popular support campaign for the National Army and Resistance forces on the battlefronts against the Houthi militia. Le 2 octobre 2016, les Houthis chargent Abdel Aziz ben Habtour de former un gouvernement[278]. Celui-ci a été élu en 2012 après la révolution yéménite et le départ du président Ali Abdallah Saleh. De plus, le Yémen rompt ses relations diplomatiques avec le Qatar[333]. Le même jour, la coalition largue des vivres et des armes aux habitants de Ta'izz, qui sont alors assiégés par les rebelles[178]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. 1994. Le 5 février 2018, les loyalistes reprennent Haïs, située dans le gouvernorat d'al-Hodeïda[366]. Le 23 août, des frappes de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite tuent 26 écoliers, après que deux semaines auparavant 40 écoliers ont été tués dans un bus qui les emmenait en excursion[382]. Le 21 mars 2015, lors d'une allocution télévisée, Hadi déclare que « le drapeau de la République du Yémen flottera sur les montagnes de Maran à Saada, et non pas le drapeau iranien » et que « L'école du [chiisme] duodécimain suivie en Iran ne sera pas acceptée par les Yéménites, qu'ils soient Zaïdites ou Chafiites »[116]. Le 12 avril, au moins 15 rebelles et 3 soldats yéménites sont tués dans de violents combats et des raids aériens de la coalition au sud-est de Mokha dans l'ouest du Yemen[324]. Liveuamap News. Le 14 septembre 2016, Hassan al-Malsi, général des Forces spéciale des Houthis, est tué après une tentative d'intrusion à la frontière saoudienne[275]. Le 6 mars 2015, les Houthis dispersent une manifestation à Sanaa exigeant leur départ du pouvoir[97].