De la simple tunique à la confection d'habits plus élaborés, quelles sont les principales transformations de la mode depuis l’Antiquité ? Il semble cependant qu'elles aient eu la tête nue et le visage découvert, avec un ruban dans les cheveux. C'est vers cette période, vers la moitié du second millénaire, que l'on voit pour la première fois apparaître dans cette population constituée par le métissage des envahisseurs et des envahis, le « costume confectionné », dont les prototypes ont été introduits par les populations venues des montagnes. Les manteaux sont longs et larges et couvrent aussi bien les hommes que les femmes. Le Deutéronome assigne un genre aux vêtements : il interdit sévèrement aux femmes les vêtements masculins et réciproquement. L'habitat évolue lentement, mais avec un décalage : d'abord dans les villes, d'abord chez les riches ! Plus au sud jusqu'à Byblos, l'influence vestimentaire sumérienne est attestée. La robe à plusieurs garnements est constituée, en partant des vêtements les plus proches de la peau jusqu'aux plus éloignés : Sur l'enluminure ci-contre, le roi de France Charles V, à gauche, porte une robe à plusieurs garnements. Seuls les monarques, la noblesse, les hommes… #englishdresses1880 ENGLISH VERSION AT THE END Le Noir dans l’histoire textile Durant des siècles les vêtements noirs furent l’apanage de la classe dirigeante. Il s'agissait alors de se prémunir d'influences maléfiques (raisons religieuses), de préciser le statut marital d'un individu ou sa tribu d'origine (raisons sociales), de séduire ou impressionner ses interlocuteurs (raisons symboliques). Les tissus sont beaucoup plus fins et épousent les formes du corps chez les hommes comme chez les femmes qui, au passage, n'hésitent pas à se couper les cheveux très courts : à bas les perruques ! Les juifs adoptent cependant le costume grec, portant le khiton et l'himation, mais avec des pompons aux angles, mode qui se répand ailleurs. 5-jan-2020 - ENGLISH VERSION AT THE END Le Noir dans l’histoire textile Durant des siècles les vêtements noirs furent l’apanage de la classe dirigeante. Le costume féminin par excellence est le « péplos », vêtement de dessus porté sur le « chiton » (ou khiton) qui est un vêtement de dessous, court la plupart du temps mais pouvant également être porté long, rectangle de toile, généralement de laine, cousu sur un côté et maintenu sur les épaules par des fibules. C'est l'apparition des premiers manteaux de fourrure, l'apogée du haut-de-forme, et des manches gigot et des chapeaux volumineux pour les femmes. Répertoire de cours et exercices Apprendre le français. La Première Guerre mondiale paralyse le monde de la mode. En ayant contribué au développement du travail des femmes, elle va favoriser l'émancipation économique et sociale de ces dernières qui disposeront d'une liberté nouvelle et de moyens accrus. Les vêtements de deuil doivent exprimer non seulement les statuts sociaux du porteur de l’habit et du défunt, mais aussi une nouvelle situation familiale et un sentiment de perte. Aussi bien longue que courte, elle est plus ample et s'ouvre par devant. Celles-ci, contraintes de s'habiller chaudement, la portèrent par-dessus le jupon sumérien. Le pagne-jupon en kaunakès des sumériens, en fourrure ou en tissus à mèches (pour rappeler la fourrure originelle) est un costume masculin, sans doute celui des prêtres ; il est figuré sur de nombreuses statuettes. Bouleversant en profondeur la société française, la Révolution marque également une rupture radicale sur le plan vestimentaire. La robe traditionnelle s'appelle la coule. Les élégantes italiennes portaient d'étranges souliers rehaussés par de très hauts patins, les « chopines ». Le bijou est à la mode du médaillon où se cachent portrait ou devise et prend alors une valeur sentimentale. Au Paléolithique supérieur, des courants d'échange ont pu être mise en évidence pour le silex mais aussi pour l'ambre et les coquillages, témoignant du goût pour la parure. En Syrie et surtout en Phénicie, il est bigarré de couleurs bleues et rouges, décoré de fleurs et de rosaces. Les vêtements pour enfants suivent cette nouvelle tendance et le confort devient la règle. Les hauts de vêtements féminins comporte le caraco, le casaquin, le pierrot, le juste, appelé mantelet au Québec. Sans oublier les ornements, les dorures, les teintures qui viennent enrichir le vêtement qui n’est encore qu’un simple pardessus. nouveaux types de sous-vêtements sur les marchés, dans les boutiques du bourg puis par correspondance. Hommes comme femmes sont communément chaussés de sandales laissant le dessus du pied découvert, lacé à la cheville, le gros orteil passant dans un anneau. La mode devient formidablement frénétique. Il y a aussi un développement de l'orfèvrerie, visible sur la peinture sur parchemin ci-contre à travers les nombreux bijoux arborés par le Duc de Berry et sa cour. Voici une nouvelle sensibilité vestimentaire qui aboutit avec la révolution de 1789. Pour les dénicher, rien de plus simple : il suffit de vous rendre au sein de notre univers Livres. Ce fut le vêtement de base des Doriens. Enfin, la plupart des bijoux cloisonnés révèlent l'influence de l'orfèvrerie des steppes, importée en Europe par les Germains orientaux. C'est le caftan, la « candys ». Polybe, en -179, a signalé leurs cottes de mailles et leurs casques coniques, et Ammien Marcellin au IVe siècle de notre ère rapporte que ce type de costume était toujours de mise chez ces peuples. Avec la Révolution et la période du Directoire, c’est toute la mode qui se libère et conditionne le vêtement jusqu'au XIXe siècle. Mais il y a quelque chose qui ne va pas dans cet album conçu comme un album de cartes postales, et c'est la vie moderne, soigneusement supprimée de presque toutes les photos. Ce n'est qu'à partir de l'invasion dorienne et des migrations qu'elle provoque que les colonies ioniennes forment un groupe puissant et homogène. Seuls les monarques, la noblesse, les hommes… #englishdresses1880 ENGLISH VERSION AT THE END Le Noir dans l’histoire textile Durant des siècles les vêtements noirs furent l’apanage de la classe dirigeante. Ce sont là deux principes opposés du vêtement de tous les temps. Le costume féminin se compose de divers style de robes : Les jupes des robes peuvent se porter avec un pet-en-l'air ou des paniers (il existe un grand nombre de paniers au cours du XVIIIe siècle, parmi lesquels les paniers de cour, les considérations ou encore les paniers à la janséniste). Le symbolisme de la dalmatique et de la tunique – l’innocence et la joie – leur vient de … La tenue, certes plus sobre, sait conserver une certaine excentricité lorsque le dandysme anglais gagne le cœur des Français, et avec lui tout le XIXe siècle français. « Le costume enfilé » : fait d'une pièce (de peau ou de tissu) trouée pour permettre le passage de la tête et des épaules (paenula romaine, « Le costume cousu et fermé » : composé de plusieurs pièces d'étoffe assemblées et comportant des manches (, « Le costume cousu et ouvert » : composé de plusieurs pièces d'étoffe assemblées dans le sens de la longueur, croisé sur le devant et superposé à d'autres vêtements (, « Le costume fourreau » : ajusté près du corps, surtout aux jambes, ancêtre du, Le costume français est rapidement touché par la mode espagnole qui se veut sobre, simple, et de couleur généralement noire. Si porter un jean, un tee-shirt, un manteau parait évident aujourd'hui, cela n'a pas toujours été le cas. Leur costume est assez conservateur, sans doute à cause de leurs pérégrinations qui fait se maintenir plus longtemps leur costume dérivé du châle sumérien. Le terme « estivaux » vient du bas latin « aestivaleus », relatif à l'été : il s'agit donc bien d'un soulier léger porté en été. Les Mérovingiens et les Carolingiens portent une tunique courte et pratique pour le cheval, la « gonelle » (ou « gonne ») ; même si les costumes longs existent toujours. On pense que ce type d'ornement est à l'origine des décorations cousues sur les étoffes, les « appliques ». Un morceau d'étoffe (tablion) peut se draper sur les épaules par-dessus la tunique. "Génie", "icône", "trop commercial pour être sincère"... Recevez du lundi au vendredi à 12h une sélection toute fraîche à lire ou à écouter. La jeunesse, les philosophes portèrent souvent le seul himation sans chiton. Les femmes portent une coiffure caractéristique du XVe siècle, la coiffure « à corne ». L'iconographie permet de préciser pour les rois mérovingiens qu'ils portaient la tunique (plus longue qu'à Rome), la toge et la chlamyde, ainsi qu'un manteau long ouvert sur le devant, d'origine gauloise ou germanique. Les quartiers ouvriers sont très peuplés. Le costume féminin évolue surtout à la toute fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle : la guerre, les sports, les déplacements plus fréquents en bicyclette notamment et l'industrie automobile inspirent de nouvelles parures, mobilisant ainsi davantage l'industrie textile. Les paniers apportés par une Anglaise à Paris furent inventés à Londres, on sait pourquoi, par une Française, la fameuse. Les femmes portent une coiffe, sorte de tiare cylindrique d'où part un long voile enveloppant réservé aux femmes mariées. La « kalyptra » est le voile qui se porte à la campagne et qui est souvent surmonté d'un chapeau de paille, le « tholicu », coiffure qu'on trouve par exemple sur les statuettes de Tanagra. Elle introduit toutefois des améliorations notables, notamment des sous-vêtements plus confortables. Elle profite de la jupe-pantalon, petite transition éphémère qui fait que très rapidement le pantalon s'impose dans la mode féminine, juste avant la Seconde Guerre mondiale. Des bandes étroites étaient cousues ensemble pour constituer un vêtement. Les hommes de la Cour portent des souliers « à pied d'ours » ou « bec de canard » qui sont des souliers très ouverts à large bout carré dont le bout pouvait atteindre 15 cm de large. Les vitres se généralisent, le mobilier est plus diversifié, il y a encore peu de confort, Il n'y a pas de salle à manger : les repas sont pris presque toujours dans les chambres sur les … L'antiquité gréco-romaine redevient par la suite une source d'inspiration avec Napoléon Ier. Elle est figurée adhérente sur la statuaire ; en réalité elle était portée large. Le « pantalon de lingerie » d'origine britannique fait son apparition. On assiste au retour de la différenciation des vêtements masculins et féminins. Des jambières, on passe aux hauts-de chausses, aux longues culottes (premiers pantalons, voir même le premier legging !) Durant le règne de Charles VI, une nouvelle silhouette émerge ainsi que des nouvelles ornementations du vêtement. Certains moines, comme les cisterciens, s'habillaient avec des vêtements en laine. [3] Il existe peu de différences entre le costume féminin et le costume masculin. La « chlamyde » est un manteau porté exclusivement par les hommes, rectangle d'environ 2 m. sur 1 m, attaché par une fibule sous le menton et formant une sorte de capuche par derrière pouvant être rabattue sur la tête. Pour les Egyptiens, la toile de lin, appelée “lumière de lune tissée”, est un symbole de pureté. Le costume classique dans le monde méditerranéen, Le costume en Europe de la chute de l'Empire romain jusqu'au, Le costume masculin : la mise en valeur des parties hautes, Le costume en Europe de la Révolution à 1914, « La mode que nous appelons anglaise à Paris se nomme française à Londres, et réciproquement. Le plus important est dans l’intention du groupe humain qui peut vouloir insister sur la différence ou la minimiser. Dès le Paléolithique moyen, au Moustérien, le travail du cuir est attesté par les analyses tracéologiques des outils de pierre taillée. il en existe plusieurs types, dont le faux-cul (nom de la tournure en Allemagne) et la queue d'écrevisse qui y ressemble à s'y méprendre. Les plus anciens paysans d’Égypte antique utilisaient une éc… Les hommes portent un chapeau de feutre ou de paille, le « pétasos », à la campagne. Si les peaux et pelleteries furent utilisées, ce fut sans doute davantage pour servir de cache-sexe que de protection. Le grand châle sumérien était porté par-dessus durant la saison froide, servant de manteau, comme aux temps plus anciens de Ur et de Mari, garni d'un bourrelet. ». Pour obtenir le fameux plissé et le gaufrage, on plissait à l'ongle le lin ou on le trempait dans un empois ou amidon pour le tordre ensuite en le laissant sécher et blanchir au soleil. Il n'est pas question pour une femme du XIVe siècle de dévoiler ses jambes. Mode : depuis quand les femmes portent-elles des ... L’homme viril : "cette tradition qui persiste". Il s'agit des régions de montagne ou des hauts plateaux que sont l'Anatolie, la Cappadoce, l'Arménie, le Caucase, la Perse, (l'Iran) le Turkestan,l'Afghanistan et le Baloutchistan. On construit davantage en dur . Les colorants utilisés pour les teintures à partir du Néolithique étaient principalement d'origine végétale : les bleus étaient obtenus à partir de l'aulne ou du sureau, les mauves des myrtilles, le jaune du réséda. 03.12.2019 - ENGLISH VERSION AT THE END Le Noir dans l’histoire textile Durant des siècles les vêtements noirs furent l’apanage de la classe dirigeante. La Torah prohibe de son côté le plissé transparent égyptien et fulmine les modes efféminées égyptiennes. Ils n'ont pas beaucoup d'économie. 20 sept. 2019 - ENGLISH VERSION AT THE END Le Noir dans l'histoire textile Durant des siècles les vêtements noirs furent l'apanage de la classe dirigeante. Elle consiste en la division de la chevelure en deux parties égales puis ramassées haut sur la tête, au-dessus des tempes, dans une résille. On sait que les Crétois s'installaient en Syrie pour commercer, conservaient et propageaient les modes égéennes. Et les femmes remettent la ceinture à la taille. En période menstruelle, elles fabriquent des tampons périodiques à base de papyrus ramolli. Toutefois, on assiste au … Le pourpoint est porté avec des chausses, c'est-à-dire un vêtement couvrant les jambes et fixé au pourpoint à l'aide de lacets ou d'aiguillettes. Vêtus d'habits à pans carrés, les élégants du moment sont appelés Incroyables et préfigurent le dandysme. Le costume durant la Préhistoire Les vêtements de cuir ou de fourrure ont surement été les premiers costumes à avoir été portés. Les siècles qui suivirent ont déformé comme à plaisir les deux vêtements et les ont complètement identifiés, au mépris de la tradition et des prescriptions du cérémonial des évêques. Cette adoption et ce mélange était facilité par la plus grande liberté des femmes d'Asie. Cette mode est sobre et dans la plupart des cas, de couleur noire. Les cheveux longs sont la prérogative des hommes de haut rang. Pour l’Église catholique, on assiste, à partir du 13e siècle, à des changements importants au niveau des textiles utilisés (étoffes lourdes et riches) et des formes des vêtements liturgiques. Le chapeau haut-de-forme perd progressivement en hauteur et en ampleur. André Varagnac et Marthe Chollot-Varagnac. Il s'agit là d'un costume de chasse et de guerre. S'ouvre ensuite celle du costume dit « personnalisé ». Pour les femmes, le « surcot » descend jusqu'aux pieds et un pan du manteau couvre la tête. Les croisés découvrent et ramènent de nouvelles teintures, étoffes et pelisses de fourrure[3]. Les couleurs utilisées qu'on a pu identifier à partir de l'Aurignacien sont le jaune, le rouge et le mauve qui apparaissent aussi bien en Afrique du Nord qu'en Europe septentrionale. Ce faste se heurte quelques années durant à l'austérité du roi Louis XIII, qui marque les débuts d'une mode qui ne cessera de gagner en sobriété et en simplicité. Seule exception : la robe crinoline (version améliorée de la robe à panier). La difficulté d'avoir un noir profond associé à la difficulté de sa résistance à la lumière et aux… La mode des « crevés » originaire d', Dans les pays germaniques se répand la mode des. Aux pieds, se succèdent les poulaines unisexes jusqu'au XIVe siècle (chaussures fines de forme allongée et très pointues au bout) ; ensuite ce sont les bottes à entonnoir pour les hommes puis les souliers à talons hauts unisexes, aux XVI-XVIIe siècle. L'habit prend plus d'amplitude à partir de la Renaissance, notamment grâce aux bouffettes, en haut comme en bas, qui gonflent les manches ou le pantalon au niveau des jambes. Les Français continuent à se livrer à une frénésie pour tous les plaisirs mais de manière plus sobre ! D'altitude variable, il s'agit essentiellement des régions de la Méditerranée orientale et des bords de la mer Noire, mais d'autres aussi. Il finit par s'effacer au profit d'un raccourcissement caractéristique des bas. Les tissus primitifs étaient de très petite dimension. L'anthropologue Marcel Mauss répartit l'espèce humaine en deux grandes catégories selon le type de vêtement : l'humanité drapée qui appartient d'abord aux civilisations des pays chauds et l'humanité cousue qui domine dans les régions froides en ajustant au plus près du corps les vêtements par la couture afin de lutter contre le froid et faciliter l'équitation[1]. S'ils ont pu, par la suite, être mélangés au cours de l'histoire, ils ne se sont toutefois pas toujours succédé chronologiquement. Les femmes, vers -700 à -680, portent la tunique unie et longue et un long voile les enveloppant jusqu'aux pieds. Ils reflètent les valeurs, croyances, mœurs et besoins des peuples qui les ont créés. - Q1: Antiquité : quel est le nom de ce vêtement essentiellement masculin porté par les citoyens de la Rome Antique ? Chez l'homme, c'est bientôt la jupe-culotte ample et bouffante (une sorte de short très gonflé) au niveau des jambes, qu'on appelle la rhingrave qui séduit au milieu du XVIIe siècle. On se débarrasse progressivement des accessoires trop fastueux. Durant le IIIe millénaire, le costume de ces populations se rattache à celui de Sumer et à son grand châle drapé. Sur la « chainse » se porte le « bliaud », une robe courte à manches longues et traînantes[3]. Cette époque coïncide avec l'apogée de la civilisation crétoise et ses modes sont portées tant dans les Cyclades qu'à Chypre. Les Grecs d'Asie mineure avaient emprunté cette longue tunique fine, ample et plissée aux Lydiens. On assiste au développement de la houppelande, un vêtement du dessus ample, à manches volumineuses, qui réunit entre la longueur de la robe à garnement et l'ajustement du costume de la seconde moitié du XIVe siècle. Il existe cependant un manteau utilisé par les deux sexes appelé « himation », autre rectangle d'étoffe drapée. La démocratisation, sinon la libération des activités culturelles libèrent les corps. Sous Louis XIV, en revanche, la mode est aussi absolue que l'est la monarchie, la perruque devient une véritable manie, la toilette féminine s'alourdit, les coiffures s'élèvent, les cheveux des femmes tombent en tire-bouchons, les étoffes… s'étoffent. Le lin est utilisé dans la confection textile depuis des siècles. Il consiste en une tunique de lin blanc à manches longues et adhérentes aux poignets (« cotte ») portée sous le « surcot » (tunique ornée longue jusqu'à la mi-jambe). Indubitablement, la mode ionienne fut somptueuse, indice d'une société connaissant une certaine opulence. Plutôt astucieux ! L'ornementation des houppelandes, mais aussi des chapeaux, est assurée par les « freppes », ou « déchirures ». Il s'agissait d'un pagne destiné à couvrir les hanches et tombant à mi-jambe, d'abord en peau retournée puis en tissus. Le corsage est quant à lui ajusté avec un « corps à baleines » ou baleiné (ancêtre du corset), dit aussi plus simplement « le corps » voire un corset blanc. Ce contenu n'est pas ouvert aux commentaires. qui couvrent le corps de la ceinture au genou. D'après Honoré de Balzac, les paniers auraient leur origine en Angleterre : « La mode que nous appelons anglaise à Paris se nomme française à Londres, et réciproquement. Et cela, autant sur les bouquins les plus tendances du moment que sur les livres anciens les plus incontournables. Mais ce sont surtout ses conséquences sociales qui vont avoir un impact durable sur l'industrie de l'habillement. Cette tunique est fermée sur le devant, courte pour les hommes et longue pour les femmes. Au minimum, il s’agit d’une bande de tissu passée entre les jambes et attachée devant et derrière à la ceinture, parfois une simple ficelle. Elle peut être longue pour le fêtes : c'est le « khiton » des grecs, repris de « kitoneh », mot sémite désignant le lin en araméen. L'homme adopte le justaucorps, avec les longues vestes cintrées bientôt appelées redingotes, les jabots ou cravates blanches, les bas de soie et les chaussures plates noires. Il est décoré de plis tuyautés placés dans la hauteur du pourpoint. De nos jours, de nombreux peuples de régions chaudes l’ont gardé comme unique vêtement. Les prêtres égyptiens portaient des vêtements de lin et les momies étaient entourées de bandelettes de lin, tissu très solide pour les conserver ! Paul Poiret supprime le corset et simplifie le vêtement féminin. D'Italie toujours, avait été imposée une autre mode adoptée en France dès le début du XVIe siècle : la « pantoufle ». Au fur et à mesure que les métiers à tisser se perfectionneront, les pièces de tissus deviendront plus grandes. Très tôt, le costume a eu pour but d'exprimer et de manifester des sentiments : correspondant à une certaine puissance il sert à exprimer une certaine richesse. Elles portent également un manteau en kaunakès. Marc-Alain Descamps synthétise la façon dont les costumes ont toujours traduits historiquement le sexe des individus : « Tous les peuples de toutes les époques ont utilisé le vêtement pour indiquer le sexe de celui qui le porte. La femme peut désormais se débarrasser d'une tenue strictement verticale. Il faut noter qu'une variante courte de la houppelande est avéré, on la nomme haincelain. Elles joueront un rôle majeur dans la diffusion et la massification de la mode. Ces « chopines » ne seront pas adoptées en France et furent interdites très rapidement en Italie, car jugées inesthétiques et peu commodes. Le thème des vêtements : le nom des vêtements, les styles vestimentaires, la mode - Apprendre le français. La toge est la pièce centrale du costume romain. Plus largement, la Grande-Bretagne influence la mode avec des éléments tels que le spencer, la redingote, l'anglomanie, Brummell. S'ouvre ensuite celle du costume dit « personnalisé ». Au XIVe siècle, le costume masculin et le costume féminin sont similaires, non genrés et portés par toutes les classes de la population. Les costumes masculins et féminins sont toujours et partout différents, mais la différence peut porter sur l’ensemble ou sur un détail. Les bottes en cuir ou en daim se portaient toujours tandis que les élégantes bottines d'étoffes tailladées (crevées) étaient utilisées à la Cour par les seigneurs. La houppelande disparait et le pourpoint est porté seul. Comment le vêtement a-t-il évolué au fil des âges ? Il perdure jusqu'au Ier millénaire et le manteau des Israélites en est une variante. Cependant, aux alentours de -1 400 à -1 200, elles semblent porter un vêtement inspiré du costume crétois. Les « cothurnes » furent les chaussures des acteurs, et les « endromides » des bottines lacées sur le devant. Sur l'enluminure ci-contre, le dédicant, Jean de Vaudetar, à droite, porte un pourpoint de couleur claire et des chausses de la même couleur. Les « terres » servaient pour les ocres. Au XIVe siècle, le pourpoint est très ajusté sur le buste, en particulier à la taille, et se prolonge sur les hanches. Cette nouvelle ornementation apparait dans toutes les cours d'Europe, le terme « freppe » est d'ailleurs propre à la cour de Savoie. Surtout, quand le pourpoint (ancêtre commun de la veste, du gilet, de la chemise et du tee-shirt) plus rembourré, s'impose, il finit d'inventer la distinction vestimentaire entre masculin et féminin dans la silhouette : le style vertical perdure chez la femme tandis que l'habit en deux parties devient l'apanage masculin. On considère généralement qu'il existe deux phases dans son histoire : la première correspond à la période dite du « costume impersonnel », des origines au XIVe siècle. Dès les années 1910, la silhouette féminine s'allonge de nouveau mais le bas des jupes s’entrave, obligeant les femmes à faire de petits pas. Seule la "stole" (robe romaine) se démarquait car elle n'était portée que par les épouses (dites matrones) des citoyens romains, comme pour se distinguer des autres femmes dites de second rang dans la hiérarchie sociale. Chez les Perses, la tunique sera adaptée à une vie sédentaire, aux fastes de la Cour ainsi qu'au climat très chaud, lui donnant plus d'ampleur, les manches ouvertes et pendantes. Les couvre-chefs sont des « calottes » ou des capuchons. Les Phéniciens propagèrent dans leur sillage toutes les modes et de toutes les influences rencontrées ; ce fut eux qui transmirent cette tunique, dont ils furent vraisemblablement les inventeurs, aux Cariens. Quiz La mode à travers les siècles : Chaque période a eu sa mode vestimentaire.Je vous propose un voyage dans l'histoire à travers des vêtements à la mode à leur époque mais qui peuvent apparaître désuets aujourd'hui. Les années 1970 voient de profonds changements dans la mode par rapport à la décennie passée. Il sert également de vêtement de dessous mais est porté plus court que celui des femmes, s'arrêtant aux genoux. Il les décrit portant une casaque de peaux de rats cousues ensemble sur une tunique de lin, la tête couverte d'un casque ou d'un bonnet rejeté en arrière et des peaux de bouc autour de leurs jambes. Les vêtements de travail existent depuis des siècles et ont énormément évolué au fil du temps. Les pays chauds et tempérés offrent ici un exemple singulier : n'étant pas confrontés à la nécessité de s'y protéger des intempéries, les hommes y furent en général plus ornés que vêtus. Les femmes se doivent d'avoir une « silhouette en S » grâce à un corset ou une guêpière visant à faire ressortir la poitrine et d'accentuer la cambrure. À la Belle Époque, c'est la mode des moustaches et des barbes pour les hommes qui se doivent d'avoir un pli parfait ; pour ce faire, ils dorment avec un « fixe-moustache ».