Ils sont portés comme des sous-vêtements de séduction, ils ne peuvent être montrés que dans l'intimité. Aussi loin que l’on remonte dans leur histoire, il est question de ces phénomènes sociaux. Hommes comme femmes se font deux ou trois scarifications sur les tempes, et les femmes en font trois de plus sur les joues. La société soninké est patrilinéaire. Premier site d'informations de l'Afrique de l'ouest | seneweb.com La ville de Bakel se trouve sur l'ancien royaume du Galam. Les Soninkés face aux mutations du, Cheikhna Wagué et Sandra Nossik, « Les 'konpo xooro' des migrants soninkés de Dakar : histoire, pratiques et mises en discours », in, Cheikhna Wagué, « Récits ou miroirs déformants des réalités socio-historiques. D’une région à une autre, un même nom de famille pouvait appartenir à des castes différentes. La fin du royaume de Kingui : Diara resta longtemps vassal des puissants empires du Mandé au quatorzième siècle et du Songhay (Gao) au seizième siècle. Les femmes portaient toujours un léger voile sur la tête. Fichier audio : Cheikhna Wagué, CEMAf wacheikhna@yahoo.fr L’histoire des populations soninkées et l’esclavage sont inextricablement liés. Traditionnellement, les hommes soninkés portent le boubou, une grande robe qui arrivait en bas des genoux et un pantalon, souve… La légende raconte que dans la région, un serpent à sept têtes nommé Bida régnait en maître. LES CASTES : Organisation sociale et hiérarchie chez les soninké. Igo Khassé Dingka est l'ancêtre des Soninkés portant les patronymes : Soukhouna, Cissé, Touré, Diané, Dramé, Khouma, Sakho. Il existe une importante diaspora, notamment en région parisienne depuis la fin des années 1950[12]. Sarakolé, ou Soninké, ou Marka, originaires du Wagadou et du Ghana. Dans certaines familles, la fille ainée prend automatiquement comme prénom le nom de famille. Le tunka, le roi, est le chef politique. Caste : Porté en Provence (84, 13), le nom correspond à l'adjectif "chaste", sans doute employé comme nom de personne (voir Casto). Leurs ancêtres seraient de race blanche (berbère Zénaga), d'où leur nom de Sera Khoullé (homme blanc) devenu Sarakolé. Ainsi chacun peut-il savoir à qui il a l’honneur de s’adresser et assigner à l’inconnu la place qui lui revient dans l’ordre des hiérarchies statutaires. Il est propriétaire des terres de son pays et de ce qui y pousse. Les bijoux tels que les colliers, les bracelets au poignet et aux chevilles sont très utilisés. Avec l'islamisation, le pagne arrive désormais jusqu'aux chevilles. Les femmes portaient le pagne qui s'arrêtaient en bas des genoux, le fendeli, et pour le haut la camisole, par-dessus laquelle elles mettent un boubou le plus souvent de couleur indigo, appelé doroké khoré (grand vêtement). La dernière modification de cette page a été faite le 28 novembre 2020 à 21:36. On ne le confondra pas avec Casté (Sud-Ouest), qui est pour sa part une probable variante de Caste t (voir ce nom)." Étymologie. Nom de famille. La classification générale est par classe, la classification détaillée par caste. Leur langue est le soninké, une langue mandée, dont le nombre total de locuteurs a été estimé à 1 250 000. Dans le système des castes en milieu soninké, les Niahamalo sont considérés comme les clients des Tunkalemu du fait de leur dépendance de cette classe dirigeante.Ils se repartissent en plusieurs sous- groupes. Les mariages se font au sein de chaque catégorie. Au XIXe siècle, Mamadou Lamine Dramé, un marabout soninké du Galam, fut l'un des plus grands résistants contre la colonisation au Sénégal[9]. Selon les sources, on observe de très nombreuses variantes : Aswanik, Dafing, Dafi, Dyakanke, Gadyaga, Maraka, Maraxa, Marka, Marka Soninké, Saracole, Sarakolé, Sarakollé, Sarakule, Sarawule, Saraxole, Seraculeh, Serahuli, Serakhulle, Silabe, Soniake, Soninkés, Sonninké, Toubakai, Wakore[1]. Sur la tête elles attachent artistiquement un foulard, le tikka ou kala. ... Les hommes de castes, nommé nyamakhalo, qui regroupent les forgerons (Noumo), les cordonniers (Garank é), le Fino, sorte de serviteur des castés, ils exécutent toutes leurs demandes. Elles tatouaient leurs lèvres et leurs gencives pour faire ressortir la blancheur de leurs dents et rehausser la beauté de leur visage. Les esclaves habitaient dans un quartier spécifique des villages, une pratique qui s'est maintenue jusqu'à nos jours[14]. Traditionnellement, au temps de l’Empire, certains noms de famille se réfèraient à des castes particulières. En milieu soninké, pour se marier, il ne suffit pas de connaître la caste, il faut aussi connaître la famille. Le nom de famille Soninké. ignification des noms de famille Soninké et de leur Diandoukaraadi (Jandukaraadi) Messagepar bouna » Dim Jan 07, 2007 4:11 am ici je m'adresse aux experts de la culture sur la signification des noms de famille Soninké et de leur diandouradi. LA CASTE DES HORO. Parmi les familles les plus illustres à l’époque, on pouvait citer : Les Cissé comptaient parmi les notables de Wagadou de même que les Sylla, les Soukhouna, les Yatabéré et les Sakho. J.-C.[5]. Ainsi, chez les Sakho, l’ainée de la famille s’appellera SAKHO. A la suite de la destruction de l'empire du Ghana, les Sarakolé sont éparpillés le long de la frontière qui sépare le Mali de la Mauritanie, à… Les troupes de Dingka étaient d'excellents cavaliers et ils étaient armés de lances, épées, boucliers, armures de fer. Il est issu des tunkalemmu (princes et héritiers de la royauté) auxquels il se réfère avant de prendre une décision. C'est pourquoi il est dangereux dans la nomenclature de la société soninké féodale de dire que tel nom de famille est esclave ou marabout. Mais on pourrait en ajouter bien d'autres, tels que Diakité d'origine Bambaras et Peuls Ira ou Yra, Sanogo d'origine Sénoufo, Nder, Khouma (Kouma ou Couma), Kaïré, Loum, Khoulé, Diané ou Diaouné. Ainsi, jusqu'à la fin du XIXe siècle, dans les régions qu'elle occupe, la population peut être constituée d'un tiers ou de la moitié d'esclaves[14]. Chercher les MALI sur Geneanet. Les Soninkés vivent sur la vallée du fleuve, plus particulièrement dans la région de Guidimakha et la région du Gorgol. (votre nom de famille ?). soninké \sɔ.nin.ke\ masculin au singulier uniquement 1. Ils se désignent eux-mêmes par le mot soninké qui est en réalité le singulier du mot soninko[2], mais sont également appelés « Sarakholés » par les Wolofs, « Marakas » par les Bambaras, « Wangara » par les Malinkés, « Wakoré » par les Songhaïs, ou encore « Toubakaï ». 9 Pour les personnes d’origine servile, les assignations statutaires prennent souvent, de nos jours, des formes méprisantes, voire insultantes. Retrouvez vos ancêtres, l'histoire et l'origine de votre nom de famille et construisez ainsi votre arbre généalogique ! Aux temps de l’Empire, les Soninkés habitaient principalement à Wagadou. Alain Gallay, « La poterie en pays Sarakolé (Mali, Afrique Occidentale) », Cheikhna Wagué, « Quand les identités sociales s’affrontent, la coexistence devient difficile au Fouta Toro. Ci signifiant « cheval », cisé serait « le cavalier ». Moi, sac à dos WEEZY SONINKÉ ! Il vivait de l'agriculture, du commerce de la gomme arabique et de l'or[7]. les prénoms souvent on les connais mais rarement les noms de famille soninké. Cela s’explique principalement par les grandes migrations Soninkées qui ont eu lieu après l’éclatement de l’Empire du Ghana vers d’autres contrées. C'est ainsi que nous voyons des SYLLA marabout, cordonniers ou guerriers. Dans le passé, les hommes avaient les cheveux tressés ou des coiffures en locks, qu'ils enduisaient de karité. Les Soninkés sont un peuple présent en Afrique de l'Ouest sahélienne, établi principalement au Mali le long de la frontière mauritanienne (entre Nara, la région de Koulikoro, Kayes et Nioro du Sahel), ainsi qu'au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie et en Guinée-Bissau. Toutefois, le Galam fournissait rarement ses propres esclaves aux négriers français et leur remettait principalement ceux capturés dans les pays voisins[7]. Chez les KOITA, l’ainée de la famille aura pour prénom KOITA. Né vers 844/1440 sous le nom de Mamadou Touré fils d'Abubakar dans une famille d'ethnie soninké, le futur Askia devint dans les années 1460 le meilleur général de Sonni Ali Ber alors tout occupé à transformer le petit royaume de Gao dont il avait hérité en un puissant Etat. En contrepartie, le serpent accorderait au Ouagadou la richesse, l'or et la pluie pour les récoltes. « Classe et caste ont entre elles une relation de famille et espèce. Je ne présenterai là que les principales ethnies en indiquant les noms les plus courants de chaque ethnie ; les amateurs de foot ou de musique reconnaîtront probablement certains de ces noms. La fondation du royaume du Ouagadou, à l'origine de l'empire du Ghana, d'après la tradition orale des griots soninké, est attribuée à un personnage légendaire, Igo Khassé Dingka (ce qui signifie « gros vieil homme »), l'ancêtre des Soninkés. Mamadou Dramé, « Cérémonies et rites chez les Soninké », dans, Chiffres de la Division de la Statistique de Dakar cités dans, Patronymes identifiés comme soninké par Makhtar Diouf, dans, région de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Soninkés&oldid=177072029, Article manquant de références depuis décembre 2019, Article manquant de références/Liste complète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Mamadou Dramé, « Cérémonies et rites chez les Soninké », in. Du point de vue religieux, les Soninké appartiennent tous à la religion musulmane, mais celle-ci n est pas coupée des cultes ancestraux dont les tenants sont surtout représentés par les gens de caste … En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies... Norsk casino bonuser spill og online moro for norske spillere, Dessin animé Soninké – La légende de l’empire du Ghana, Publication de trois livres en langue SONINKE, Tournoi Wagadu Djida, organisé par la communauté Soninké de Dakar : Ballou remporte le trophée de la troisième édition, Univers linguistique de la langue Soninké, Décés de Macire Drame surnommé Diaré Khore (Xoore), Ahmet Khalifa Niass Vs Soninké: Le marabout entendu par la Police, Les Valeureux guerriers de Mamadou Lamine Dramé, Les maîtres de la parole: Les griots Soninké, L’histoire de Wagadou ou Empire du Ghana: Premier Empire de l’Afrique Noire, Mali – Reportage Photo : Festival International des Soninké. Et tel nom de famille qui était par exemple guerrier a eu une variante cordonnier ou forgeron, grâce à un événement. 26 novembre 2011 0. Il y a également des ethnies apparentées au Soninkés au Burkina Faso (les dafing). Puis les griots Djely, à la fois chanteurs, spécialistes de la généalogie des familles khassonkés, historiens, conteurs et musiciens. Actualité Traditions : Le Royaume Soninké de Diarra ou Kingui Diawara, Seconde partie. Le roi portait le titre de Tounka. Les Sarakholés ne pratiquent pas la scarification du visage autant que les Bambaras. Le jammu kare (lire karé) d'un nom c'est ce second nom que l'on lui rajoute et qui lui sert d'identifiant. Les Soninkés connus aussi pour de grand voyageurs ils portent les noms de famille des autres ethnies tel que les Bambaras et d'autres comme Kébé, Tandia, Séméga, Gallédou, Diawara, Timéra notamment. La fréquence des noms, par rapport aux castes, ne peut pas réellement indiquer l'origine de ceux-ci, car chaque patronyme peut se retrouver dans toutes les couches sociales. L'excision des jeunes filles était très pratiquée dans le passé. Les peuls et les haoussa du Songhaï appèlent les soninkés les Wangara. Ils font culturellement partie du groupe mandé de par leur langue, le soninké, mais forment un groupe ethnique à part entière. Ils sont généralement musulmans sunnites. 700 000 ont été dénombrés au Mali en 1991, 250 000 au Sénégal en 2007, 156 000 en Gambie en 2006, 39 000 en Mauritanie en 2006 et 5 000 en Guinée-Bissau en 2005[4] et quelques milliers en Côte d'Ivoire, en Guinée-Conakry (Manda Saran, Linsan Saran et Badougoula) et au Burkina Faso. Les kagoros, les Wagués, les noms d’honneur ( jammu karé) Aux dires de beaucoup d’anthropologues, historiens et ethnologues les Soninké sont un peuple très ancien car leurs origines remontent au-delà de Ouagadou. Blake Diallo, l’homme à qui la victime a téléphoné tout de suite après son agression, porte le même nom qu’elle mais n’est pas de son pays, de sa famille et encore moins son frère de sang —en-dehors du sens africain du terme, assez vague, qu’il a eu le malheur d’utiliser devant des journalistes non-avertis. Elle comprend trois niveaux[15] : Ce système est héréditaire. Ce nom est donc resté et a été donné à la région. Traditionnellement, au temps de l’Empire, certains noms de famille se réfèraient à des castes particulières. Il envoie auprès de la famille de la jeune fille un émissaire avec qui il est lié traditionnellement. Mot Soninké ( Singulier , Pluriel ) Traduction en Français Faaba (faabana) Secourir, porter assistance Faaba (a, enu) Père Faaba-tugunne (n , u) Oncle, petit frère du père Faaba-xoore (a, o) Oncle , grand frère du père Faabe Père ( terme de respect) Faajiri (i, nu) Prière de l’aube, aube Faame Longue absence Faamu (faamunu) Comprendre. Les oreilles de la femme sont percées de plusieurs trous dans lesquels sont placés plusieurs anneaux en or pour les plus fortunées, en argent ou en bronze pour les plus modestes. L'historien Abdoulaye Bathily évoque une origine saharienne des Soninkés, qui auraient migré vers le Sahel au fur et à mesure de l'assèchement du climat au IIIe millénaire av. Le bazin (bassa) est le tissu utilisé pour les fêtes, noble et de grande qualité. Le nom de famille Soninké était toujours conservé, cependant, la langue Soninkée était de moins en moins parlée en faveur des langues locales.Les soninkés du sud du Niger sont appelés localement Aswaninké. Aussi, ils se sont retournés vers leur société, qui semblait pouvoir leur offrir un statut plus enviable. Enquête - Les castes au Sénégal : C’est pas noble ! Il est rare dans notre culture qu’on n’attribue pas de second nom (Jammu Kare) aux noms de famille Soninké. Cissé (et ses variantes Cisé, Sise ou Siise) occupe une place de choix, puisque c'était le patronyme des six premiers clans soninké issus des six fils de Dingka[17]. Mais surtout du commerce avec les traitants européens initiateurs de la Traite Atlantique et avec les Maures par les voies commerciales transsahariennes. Doucouré : Comme pour la plupart des noms d'origine africaine, le sens est pratiquement impossible à établir. Dès l'époque précoloniale, la société soninké pratique le commerce d'esclaves pour progressivement se transformer en société esclavagiste[14]. Dans les années 1970, les Soninkés représentaient près de 70 % de la population subsaharienne émigrée en France[13].