Il obtient des territoires des Mèdes pour son aide apportée face aux Séleucides, il prend possession des terres des Albans[16] et gagne du territoire en Ibérie et en Syrie. L'ingérence des puissances européennes suscite l'irritation du sultan Abdülhamid sans cependant réellement protéger les populations arméniennes[44]. En 1936, elle devient une des quinze républiques fédérées de l'URSS, sans que ceci change néanmoins quoi que ce soit au fait que le Parti communiste arménien n'est que l'émanation du PCUS. Si, dans la plupart des langues, le mot « Arméniens » est utilisé pour désigner ce peuple, les Arméniens eux-mêmes se nomment « Hay » (en alphabet arménien : « Հայ », au pluriel : « Hayer », « Հայեր »), nom qui semble provenir du héros national éponyme Haïk. Dès lors, les principaux textes religieux comme la bible, les évangiles, etc. Durant cette période, Rome et les Parthes se disputent l'Arménie[18]. C'est finalement un nommé Rouben, retranché dans les montagnes du Taurus, qui est à l'origine d'un État arménien durable entre l'Anti-Taurus et l'Amanus. J.-C. traverse l'Arménie avec d'autres soldats grecs pour regagner son pays, que nous connaissons le nom d'un satrape d'Arménie, Oronte. En 211, l'empereur Caracalla retient le roi d'Arménie prisonnier à Rome avec pour résultat une nouvelle révolte de l'Arménie. Si la révolution des Jeunes-Turcs contre le sultan Abdülhamid (1908) est d'abord bien accueillie par les Arméniens, la naissance d'un nationalisme turc ne peut qu'aggraver la situation des Arméniens considérés désormais comme un élément allogène[12] et en 1909, 30 000 Arméniens sont tués dans le cadre d'une campagne de massacres dans la province d'Adana[45]. L'histoire de l'Arménie se déploie sur plusieurs millénaires, depuis la Préhistoire. Gagik II est couronné en 1042 pour interdire l’annexion par Byzance mais en 1044, les Byzantins reviennent à la charge. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). 1. La culture arménienne est ouverte sur celle de l’Europe et des États latins d'Orient. Préface de Jean-Pierre Mahé au livre de Monique Ekmékdjian, "Les Prénoms arméniens" Dans le renouveau que connaît actuellement la diaspora arménienne, les jeunes parents résidant en France et dans les pays francophones souhaitent de plus en plus souvent donner à leurs enfants des prénoms arméniens. Cet alphabet original, toujours en usage aujourd'hui, constitue un élément puissant de cohésion pour les Arméniens face à toutes les occupations étrangères. L'émir d'Azerbaïdjan, Youssouf, s'allie à l'un de ceux-ci, Gagik Arçrouni, prince du Vaspourakan. Le caractère, en typographie, est constitué par un petit parallélépipède en alliage d'imprimerie... Que signifie le radical grec « lith », présent dans des mots comme « néolithique » ou « coprolithe » ? chiffre ou symbole, à l'exclusion de toute lettre. caractère réalisé avec une encre contenant des matériaux magnétisables permettant d'en assurer une lecture automatique. Un de ses successeurs, Achot III (952-977) transfère la capitale à Ani, la « ville des mille et une églises », en 961[29]. chacun des intervalles regroupant les valeurs prises par le caractère et qui forment une partition de I. Les vilains caractères aiment à déprimer le prochain et s'en font un devoir, presque une vocation. Les peuples de Transcaucasie (Arméniens, Géorgiens et Azéris) n'ont pas de position commune face à la situation. Le général romain Lucullus s'empare de sa capitale et Tigrane le Grand est obligé de renoncer à la plupart de ses conquêtes et de s’allier avec Rome. Le même fait eut lieu à Moudania, de sorte que l'ordre fut d'abord retiré. Au IIIe siècle, une nouvelle dynastie, les Sassanides, élimine la dynastie parthe des Arsacides en Iran. La souveraineté arménienne en Cilicie s'arrête donc en 1375 lorsque les Mamelouks égyptiens profitent de la situation pour détruire le dernier noyau chrétien de la région. Le roi Artavazde II est vaincu par Mithridate II. Les imams dans les mosquées autorisent les musulmans à massacrer les Arméniens[47]. L'élection du Président de la République se fait en 2018 au scrutin indirect par les membres de l'Assemblée nationale. Cette époque vit la construction de nombreux monastères, comme Haghpat, Sanahin, Tatev, Aghtamar, etc.[34]. Un des épisodes les plus connus de la lutte arménienne pour leur religion oppose le nakharar Vardan Mamikonian et les siens à l'armée perse lors de la bataille d'Avarayr (451)[12]. Les massacres ont visé principalement les Arméniens, mais ont touché également des chrétiens syriaques, comme à Diyarbakır où la tuerie fit 25 000 morts [2]. Beaucoup d'observateurs internationaux envoyés - Suédois, Français, Américains et autres - témoignent d'horreurs, de personnes « entre la vie et la mort »[48]. Le catholicos d'Etchmiadzine Khoren Ier qui lui résiste est assassiné en 1938. sont traduits en arménien par ceux que l'on appelle communément les « saints traducteurs »[23]. Ces massacres, qui indignent même les alliés allemands de l'Empire ottoman[44], font de 800 000 (chiffres du ministère de l'Intérieur turc en 1919) à 1 500 000 morts. Dans la partie perse, Chah Abbas déporte environ 50 000 Arméniens du Nakhitchevan vers Ispahan en 1604/1605 au cours d'une guerre contre les Ottomans. Sa capitale est Tushpa. L'art médiéval arménien fut marqué par l'architecture. Elle conserve une certaine autonomie politique et religieuse et est dirigée par un « prince d'Arménie » (ichkhan), issu de la famille des Bagratouni ou des Mamikonian. La théorie la plus couramment avancée[8],[9] est que les Arméniens auraient fait partie des groupes thraco-phrygiens passés en Anatolie vers 1200 av. Un jeune prince arsacide, Tiridate (qui se convertit plus tard au christianisme), se réfugie auprès des Romains. Ter-Petrossian fonde un parti politique, le Mouvement national arménien, qui gagne les élections de 1990. Le roi est païen mais un prédicateur, saint Grégoire Ier l'Illuminateur, le convainc de faire de l'Arménie le premier État officiellement chrétien au monde[21]. En dépit de l'invasion arabe de 645, de nombreux Arméniens se trouvent encore en territoire byzantin à la suite de la politique de déplacement de l’empereur Maurice. Dans le même temps, les autorités du Haut-Karabagh, soutenues par l'Arménie, prennent la décision d'organiser un référendum sur la question du statut d'État indépendant pour la région dans le but d'entériner par la voix du peuple le processus d'indépendance. Il mène une politique de déplacements de population d'Arménie vers d'autres régions de l'empire[25]. Presque cent mille personnes défilent à Erevan les 17 et 18 octobre 1987 en faveur des droits nationaux et pour lutter contre la pollution. Le génocide arménien est le massacre organisé des Arméniens vivants dans l'empire ottoman, entre avril 1915 et juillet 1916.Le génocide a été ordonné par le gouvernement turc dirigé par les Jeunes-Turcs.L'exécution a été confiée à l'armée, à la police et la gendarmerie turque, ainsi qu'à des organisations para-militaires, le tout sous la direction des autorités turques locales. Cependant, il y eut parfois une résistance forte de la part des Arméniens comme au Musa Dagh. Au moment des Croisades, Kostandin Ier, fils de Rouben, qui porte le titre d'Ichkhan (« prince »), noue d'abord des relations cordiales avec les Croisés. Chaque grande famille monopolise des offices héréditaires. Le rêve de reconstitution d'un État arménien est rapidement déçu. Ces musulmans se répartissent entre 70 % de chiites, prédominant dans la moitié sud et dans les villes, et 30 % de sunnites, plutôt au nord de la Koura. Au XVe siècle, la Grande-Arménie se retrouve sous la domination de deux confédérations turcomanes : les Kara Koyunlu (« les Gens du Mouton Noir », de 1410 à 1466) et ensuite les Ak Koyunlu (« les Gens du Mouton Blanc », de 1467 à 1502). La Russie a maintenant une frontière avec l'Arménie ottomane. La première imprimerie arménienne de Constantinople (1567-1569) doit rapidement fermer face à l'opposition des oulémas musulmans. Appelé à l'aide par Thoros, le gouverneur arménien d'Édesse, l'un d'entre eux, le comte Baudouin de Boulogne, abandonne la Croisade et gagne Édesse où il est adopté par Thoros. Depuis quelques mois, celui-ci opère un rapprochement diplomatique avec la Turquie. En janvier 1915, le gouvernement ottoman prend les premières mesures contre eux, à savoir le désarmement puis l'exécution de tous les soldats arméniens dans l'armée turque[44]. Plus libres (et moins contraignants en termes d’évaluations), les manuels des filières technologiques ont donc, les premiers, intégré le génocide des Arméniens de manière plus précise et … Selon Élisée Reclus, « l'appellation d'Arménie, d'origine araméenne et signifiant probablement « Haut pays », est un terme des plus vagues, appliqué d'une manière générale à toute la région des plateaux que couvre le double-cône de l'Ararat »[2]. Des milliers d'Azéris défilent à Sumqayıt contre l'indépendance du Haut-Karabagh la nuit du 28 février. Les déportés encore vivants convergent à Alep, où ils sont envoyés dans les déserts de Syrie-Mésopotamie, dont le camp de Deir es-Zor est tristement célèbre. Ces massacres sont appelés « massacres hamidiens »[n 2] en référence au sultan Abdülhamid. En Occident, les imprimeurs arméniens se réfugient à Amsterdam (1658) où ils publient la première Bible arménienne imprimée en 1666. Le traité de Sèvres[51] (10 août 1920) leur donne partiellement satisfaction : l'Arménie obtient une partie substantielle de l'Est de la Turquie actuelle. Les vieillards, les femmes et enfants sont déportés dans de mauvaises conditions vers des camps situés dans le désert de Syrie où ils sont voués à une mort quasi certaine. Les Urartéens bâtissent un réseau de forteresses dont les ruines impressionnantes témoignent encore actuellement de leur puissance. Dans cette perspective, Colbert fonde à Constantinople l'École des enfants de langues qui doit former des interprètes chrétiens. La version akkadienne parle d’Ourachtou mais les textes en vieux-persan et élamite mentionnent Arminia et khar-min-ou-ia[10],[11]. J.-C. qu'apparaît pour la première fois l'Urartu dans les tablettes assyriennes avec la mention d'un certain « Aramu d'Urartu ». Ils s'emparent du Vaspourakan en 1021, tandis que chez les Bagratides, Hovhannès-Smbat III fils de Gagik Ier, lègue par testament son royaume d’Ani à Byzance. Cette opposition est particulièrement bien illustrée par le tracé de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan destiné à fournir aux occidentaux du pétrole de la mer Caspienne. Mais les Russes reviennent à Erevan et les Dachnaks doivent se réfugier en Perse[57]. Le 16 octobre, Levon Ter-Petrossian devient officiellement le premier président de la république d'Arménie (« Hayastani Hanrapetout'youn », en arménien « Հայաստանի Հանրապետություն »). Le dernier souverain du royaume, Léon V de Lusignan, est vaincu et fait prisonnier par les envahisseurs[12]. J.-C., au cours de la période qui voit l'affaiblissement puis l'effondrement de l'Urartu. employé pour représenter des données en vue de leur traitement ou de leur transmission. Signe écrit ou gravé appartenant à un système d'écriture, de notation : Marque distinctive, propriété de quelque chose, de quelqu'un : Aspect particulier, qualité de quelque chose : Aspect typique, original de quelque chose ; cachet : Ensemble des dispositions affectives constantes selon lesquelles un sujet réagit à son milieu et qui composent sa personnalité : Aptitude à affirmer vigoureusement sa personnalité, à agir avec fermeté . Ce sera chose faîte le 10 décembre 1991, jour où l'écrasante majorité de la population du Haut-Karabagh exprime le souhait de se détacher de la toute nouvelle république azérie. Cette élite, qui contrôle l'élection du patriarche arménien de Constantinople en payant le « firman » de nomination, suscite l'irritation du reste de la communauté. En 1998, Robert Kotcharian a été élu président de la République. L'Urartu développe la métallurgie et l'élevage des chevaux et se dote d'une écriture cunéiforme. Bien que la notion de génocide ne date que des lendemains de la Seconde Guerre mondiale, elle sera retenue pour les massacres de 1915-1916 par la majorité des historiens et par divers pays ainsi que par le Parlement européen (1987). Quelques années après le début des conquêtes arabes vers les années 640, l'Arménie devient tributaire du califat (653)[27]. Certaines personnes parlent de véritable pogrom[61]. J.-C. C'est en 855 av. Le territoire de la république est limité à une petite région autour d'Erevan encombrée de réfugiés, livrée à l'anarchie et à la misère. Propos recueillis par André Malraux dans. Après une courte domination mède du territoire (de 590 à 549 ? Une nouvelle puissance apparaît alors en Perse : les Parthes. Plusieurs autres manifestations se répètent à Erevan pendant l'année 1988 pour la même raison. Ils franchissent alors l'Euphrate et se fondent avec les Urartéens auxquels ils imposent leur langue. Il fait défaut à Marc Antoine lors de son expédition contre les Parthes. L'Arménie soviétique est, dès l’origine, marquée par la répression du nationalisme. Beaucoup finiront au goulag. Un sommaire de leurs acquisitions est fourni par l’historien Strabon. Le Nakhitchevan et le Haut-Karabagh sont devenus la propriété de l’Azerbaïdjan qui est elle aussi soviétique et la Géorgie a repris les provinces d’Alkhalkalak et Akhaltskha[56]. La région déclare à son tour son indépendance quatre jours plus tard, le 2 septembre, profitant ainsi de l'opportunité présentée par la loi soviétique relative à la solution des problèmes afférents à la sortie de l'URSS des Républiques fédérées (l'article III de cette loi précise que les peuples des Républiques et entités autonomes ont le droit de décider de leur maintien dans l'Union soviétique ou dans la République fédérée qui s'y attache et de choisir leur statut politique et juridique[62]). L'organisation du royaume est calquée sur celle de la féodalité occidentale jusque dans le vocabulaire : les nobles rendent hommage (oumadch) au roi dont ils tiennent une terre en fief. […] L'homme de caractère confère à l'action la noblesse ; sans lui morne tâche d'esclave, grâce à lui jeu divin du héros. Ce génocide est officiellement nié par le gouvernement turc[49]. Suivent deux traités qui amputent encore l'Arménie d'une partie de son territoire : les Bolcheviks cèdent à la Turquie Kars et Ardahan en échange de Batoum qui devient géorgienne ; ensuite, pour s'assurer l'appui des Azéris, Moscou fait du Haut-Karabagh et du Nakhitchevan respectivement une région et une république autonomes de la RSS d'Azerbaïdjan[53]. Un renard change de poil, non de caractère. La plupart de ses militants ont été arrêtés, certains sont morts au goulag et trois ont été fusillés à Moscou en 1979. Deux généraux du séleucide Antiochos III, Artaxias et Zariadris, fondent des royaumes en territoire arménien[14]. Deux changements importants affectent la communauté arménienne : la création d'un millet catholique qui regroupe tous les catholiques romains de rites orientaux (1830) ainsi que la création d'un millet protestant (1850) au sein desquels on retrouve des Arméniens. Les défaites turques face aux Russes exacerbent le ressentiment contre les Arméniens. J.-C. Sa capitale porte le nom d'Artaxate (« la joie d'Artaxias »). Son empire s'étend de la mer Caspienne à la Méditerranée et correspond à l'extension maximale de l'Arménie. L'Arménie est artistiquement héritière de beaucoup de civilisations : Byzance, Anatolie par exemple. Désobéissance civile : comment des milliers d’activistes s’organisent en Allemagne, Pourquoi la fin du confinement ne sonnera pas la fin de l’épidémie, Pourquoi le vote par courrier complique la présidentielle américaine, Brexit : « Boris Johnson pense qu’il a davantage à gagner à un “no deal” qu’à un accord avec l’UE », Eva Joly : « Dans un dossier qui demandait la pondération, Eric Dupond-Moretti a choisi la brutalité », Congé paternité : une avancée à concrétiser, « Autonomes » : témoignages d’utopistes tentant de mener une vie alternative, Le Mississippi, une femme-écrevisse, une île et un accusé… : nos coups de cœur littéraires, « Le Labyrinthe du silence » : un procureur allemand lève le voile sur les crimes nazis, Un seul tandem candidat à la tête de la cérémonie des Césars, Véronique Cayla et Eric Toledano, Maria Grazia Chiuri, l’atout en or de Dior, S’aimer comme on se quitte : « Il est parti juste après notre anniversaire de mariage », Le tourin à l’ail : la recette d’Alice Quillet, S’abonner, c’est soutenir le journalisme d’investigationDécouvrir les offres. Du Xe au XIVe siècle, la sculpture se développe avec les khatchkars, des pierres de commémoration gravées, que l'on trouve typiquement en Arménie. Artaxias est un monarque ambitieux de stature internationale[15]. Le IIe siècle voit plusieurs tentatives romaines de mainmise sur l'Arménie qui se révéleront vaines. Les villes de Kars et Ardahan ont été données à la Turquie[55]. Au XVIIe siècle, l'Église catholique trouve un terrain propice à la conversion dans cette région. La religion est le dernier refuge du sentiment national arménien : les sultans ottomans créent un patriarcat arménien de Constantinople qu'ils placent à la tête du « millet arménien » (nation arménienne). Cette période faste prend fin sous la pression des Byzantins. J.-C. par le roi urartéen Argishti Ier (la plaque de la fondation est d'ailleurs conservée). Mais la réaction de l'Azerbaïdjan est vive. Déçus, les Arméniens fondent deux partis révolutionnaires : le Hentchak (la « cloche »), de tendance socialiste, en 1887 et le Dachnak (Fédération révolutionnaire arménienne) en 1890, organisations majeures du Mouvement de libération nationale arménien. Quantité d'information (6 à 8 bits en général) considérée par certains organes d'un ordinateur comme unité à traiter. Ces aides sont toutefois, le plus souvent, de nature financière. La 5G est-elle dangereuse pour la santé ? La terreur stalinienne sévit en Arménie comme dans toute l'URSS : collectivisation et purges (en Arménie on est accusé de « dachnakisme »). Les Arméniens, après s'y être fixés, développèrent une civilisation originale bien que située au carrefour de grands empires – perse, séleucide, parthe, romain, sassanide, byzantin, arabe, turc seldjoukide, mongol, turc ottoman, séfévide, russe – qui vont se disputer son territoire. Lors des élections présidentielles de 2008 qui aboutissent à l'arrivée de Serge Sargsian (HHK) au pouvoir, l'opposition avait crié au scandale et à la fraude massive. L'Arménie est conquise par les Perses en 252-253. ), l'Arménie fait partie de la Perse achéménide[12], comme l'atteste l'inscription de Béhistoun (fin du VIe siècle av. En 1922, l’Arménie est intégrée à l'Union fédérale des républiques socialistes soviétiques de Transcaucasie et ensuite à la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie[58]. Parmi les premiers, celui des Arméniaques, dans le nord-est de l'Anatolie, où sont réinstallés volontairement ou de force de nombreux Arméniens, à la suite des combats incessants en Grande-Arménie. À partir de cette date, les adultes de sexe masculin sont assassinés. Un nouveau pogrom a lieu dans la ville de Kirovapat. On retrouve chaque fois un Arsacide sur le trône. Il est rigoureusement enjoint à tous les Ottomans d’obéir de la façon la plus absolue aux ordres ci-après : 1. Selon les observateurs envoyés par l'OSCE, cette élection aurait pourtant grandement satisfait aux standards internationaux. Mû par un mouvement nationaliste fort, le gouvernement ottoman « Jeunes-Turcs » souhaitaient créer un état touranien, rassemblant tous les peuples considérés comme turcs, de la Turquie à l'Asie centrale. Alors que la Grèce, en tension latente et en risque de guerre civile, et la Turquie viennent d’être les premiers bénéficiaires de la doctrine Truman (11 mars 1947) et du plan Marshall[59], l’URSS demande officiellement, le 24 octobre 1947, à la tribune de l’ONU, le retour de Kars et Ardahan pour l'Arménie[56]. Fermer la bandeau d’une raison de s’abonner au journal Le Monde. Les partisans de Levon Ter-Petrossian ont néanmoins organisé des manifestations, violemment dispersées le 1er mars et ayant amené le nouveau président à décréter l'état d'urgence. La Grande-Arménie est ravagée par les conquérants : les Mongols au XIIIe siècle (à partir de 1237) et Tamerlan au XIVe siècle[33]. Les roubénides à la tête de la Cilicie arménienne, pour marquer leur indépendance vis-à-vis de Byzance, prennent le titre de « princes des montagnes », et c'est un successeur de Rouben, Léon II d'Arménie, qui se voit reconnaître le titre de roi par le Pape (1198). Depuis, la situation du pays se stabilise bien qu'il y ait toujours un statu quo sur la question du Haut-Karabagh. C’est ainsi que prend fin la souveraineté du pays. Les Sassanides instaurent une religion d'État, le mazdéisme, et mènent une politique étrangère agressive de restauration de l'Empire perse achéménide. Face à l'événement, c'est à soi-même que recourt l'homme de caractère. La manifestation est sanglante : le bilan officiel est de trente-deux Arméniens tués mais le bilan officieux est de cinq cent quarante-six morts. À défaut de sources locales, certains spécialistes, principalement arméniens, ont fait un rapprochement entre Hay (le nom des Arméniens dans leur propre langue) et le pays de Hayasa (mentionné dans les documents hittites et qu'on localise généralement au nord de la ville d'Erzurum), ce qui tendrait à accréditer la thèse du caractère autochtone des Arméniens. L'empereur romain Dioclétien installe Tiridate IV (298-330) sur le trône d'Arménie. À cette date, le Haut-Karabagh est une région autonome à majorité arménienne rattachée à la RSS d'Azerbaïdjan[62]. Les Arméniens fondent ces espoirs sur une intervention des puissances européennes. Zariadris, roi de Sophène, a conquis l’Acilisène et le pays autour de l’Anti-Taurus, qui s'arrêtera en -169. Erebouni (actuelle Erevan) est fondée en 782 av. Le manque de liberté, le refus de prendre en compte les revendications nationales et les difficultés économiques sont les principales causes de ces migrations, soit vers l’extérieur des frontières de l’URSS, soit vers d’autres républiques soviétiques[60]. L'Arménie est à nouveau un champ de bataille. On assiste par ailleurs à un double mouvement : émigration d'Arméniens vers le territoire russe et immigration de musulmans venant des provinces perdues par l'Empire ottoman ou encore du Caucase. Selon la tradition arménienne, Haïk serait le fils de Torgom, fils de Gomer, fils de Japhet, lui-même fils de Noé, et les Arméniens auraient peuplé la région au pied du mont Ararat après le Déluge[n 1]. (Athènes vers 342 avant J.-C.-Athènes vers 292). Au IXe siècle, Achot Ier de la famille des Bagratouni, fondateur de la dynastie des Bagratides, obtient des Abbassides le titre de « prince des princes » (862). Selon l'historien grec Hérodote qui donne une liste des satrapies perses à l'époque de Darius Ier, la XIIIe et la XVIIIe correspondaient grosso modo au territoire de l'Arménie historique. Au terme d'une période de luttes confuses qui va de 35 à 63, le duel entre Rome et les Parthes pour le contrôle de l'Arménie s'achève par un compromis (traité de Rhandeia) : l'Arménie a un souverain issu de la famille royale parthe arsacide mais reste alliée du peuple romain. 2. Des réformes internes ont toutefois pu être menées par la Première République, et des élections libres ont été tenues, auxquelles les femmes, qui obtiennent le droit de vote en 1919, participent[54]. Marque distinctive, propriété de quelque chose, de quelqu'un : Ces douleurs présentent les caractères d'une crise d'appendicite. En 2006, l'Arménie a célébré sa quinzième année d'indépendance[65]. Elle s'adresse à Louis XIV mais sans succès. En 66, l'empereur romain Néron couronne Tiridate Ier roi d'Arménie. La plupart de ces poètes était des religieux. Après la bataille de Bagrévand, la famille princière des Mamikonian s'efface au profit des Bagratouni et des Arçrouni qui profitent de l'indiscipline des émirs arabes pour obtenir des faveurs du calife et revenir au système des ichkhan[27]. Vers l'ouest, Colbert permet aux Arméniens de commercer à Marseille en 1669[25]. En 1678, le catholicos d'Etchmiadzin décide d'envoyer une délégation arménienne en Occident. Presque soixante-dix mille personnes défilent dans la capitale du Karabagh (Stepanakert) ce 11 février pour demander l'indépendance vis-à-vis de l'Azerbaïdjan et faire partie de l'Arménie avec l'appui de cette dernière.